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L’artiste crée un bestiaire espiègle sous des attitudes hiératiques. Le traitement synthétique et architecturé des formes animales les situe dans la lignée des sculptures d’Egypte antique, de Pompon ou encore de Brancusi.

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L’artiste s’intéresse au motif de la carpe qu’il décline sous forme de mobilier (Grande Carpe, 1972) ou de sculpture, destinée aux espaces publics (comme par exemple au port de Fontvieille, Grande Carpe, 1996) ou pour des espaces intérieurs comme cette Carpe d’or de 1987. La carpe, poisson d’eau douce commun, est ici représenté par le matériau le plus noble, l’or.

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